En 2019, célébrons l’échec !

Le 20 février dernier, nous faisions partir notre mail de voeux de bonne année à nos contacts. Oui, le 20 février. Vous me direz, mais quel échec ! Justement, c’est exactement le sujet…

L’échec, ça intéresse !

Nous avons échoué…

C’est le titre de la Newsletter reçue par notre base de 1487 contacts, ouverte par 40,8% d’entre eux, sur un créneau horaire pas vraiment idéal (un mercredi à 12h30…). Il s’agit du meilleur score pour nos newsletters. Et pour cause : “Nous avons échoué” ça attise la curiosité n’est-ce pas ? 

 

L'échec ça intéresse !

 

Nous avons d’ailleurs reçu des réponses de clients et partenaires, qui, après avoir lu notre mail, se disaient “soulagés” ou encore “avoir eu peur”.

Effectivement, malgré le titre provocateur, le contenu est vite venu rassurer nos interlocuteurs : le sujet n’était pas d’annoncer l’échec de the insperience.co en tant que société (nous n’y sommes pas encore, et tant mieux !) mais notre échec à avoir fait parvenir notre newsletter de voeux dans les temps…

2019 année de l'échec

 

Cette incapacité à rester dans les délais, nous le devons au fait d’avoir fini l’année 2018 sur les rotules, et d’avoir repris 2019 sur des roulettes, à toute vitesse, pour finaliser nos projets du moment avec le Département de La Drome et l’INED entre autres, et lancer un gros (nouveau) chantier avec SANEF, sans compter les multiples appels d’offres auxquels nous avons répondu ces dernières semaines…

Bref, là n’est pas le sujet : ne trouvez-vous pas ça intéressant qu’une newsletter de voeux qui arrive le 20 février soit notre record en termes de taux d’ouverture ?

Il est trop tard pour le tenter (quoi que…), mais nous aurions peut-être dû faire de l’A/B testing sur mot “échec” pour vérifier cette intuition que je partage avec l’équipe : ce taux d’ouverture est, selon nous, lié au titre de la newsletter à lui-seul, qui parle d’échec, et sous-entend le nôtre…

Mais pourquoi l’échec intéresse tant ?

J’ai hésité à lire des articles scientifiques sur la psychanalyse de l’échec avant de répondre à cette question, mais je me suis ravisé, tant la tâche me paraissait rude et chronophage (un jour peut-être…).

Alors je vais vous partager ce qui relève de l’intuition, et pour éviter toute affirmation qui s’avérerait erronée car sans fondement scientifique, vous la partager sous forme de questions :

  • est-ce que l’échec de l’autre nous intéresse parce qu’il nous fait plaisir en nous faisant relativiser nos propres échecs du quotidien ?
  • est-ce que l’échec de l’autre nous intéresse parce qu’au contraire on est tellement empathique qu’on en ressent de la peine pour celui qui échoue ?
  • est-ce que l’échec de l’autre nous intéresse parce qu’il nous projète sur nos propres possibilités d’échecs et que ces derniers nous font peur ?

Chez theinsperience.co, nos discussions nous mènent à penser que la réponse doit certainement se trouver quelque part au milieu de ce trois questions. Le point commun ? La peur de l’échec…

L’échec nous fait (tous) peur depuis tellement longtemps…

Je ne sais pas vous mais (je peux l’écrire, ils ne lisent pas ce blog…) mes parents me faisaient déjà craindre l’échec tout petit : “Attention, si tu ne travailles pas bien à l’école, blablabla…“.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?

Est-ce qu’à vous on vous a dit : “Mais non mon enfant, si tu ne réussis pas à l’école, ne t’en fais pas, cet échec t’aidera à apprendre sur tes capacités, tes envies, et tu sauras rebondir pour trouver ta voie”.

Personnellement, je n’ai jamais entendu un parent parler de cette manière à un enfant, ni lorsque je l’étais moi-même, ni aujourd’hui. Le rapport doit certainement être +/- problématique selon les familles, les personnalités, les convictions des parents, mais j’ai quand même l’impression que globalement nous restons dans une société qui pose comme norme que l’échec doit être évité.

L’histoire recommence (et se cristallise) au moment de l’orientation : faire le bon choix ! Avez-vous déjà rencontré quelqu’un qui vous a dit qu’il a fait le mauvais choix d’orientation ? (Je veux dire, sérieusement, sans que cela ne soit ensuite complété par un “Non mais j’ai appris des choses quand même et ce n’était pas si horrible…” ou “Mais ça m’a permis de me construire…“).

En vrai, on est d’accord, cela se reproduit tellement de fois dans la vie : on craint l’échec, on l’anticipe, on l’envisage avec crainte, on se remplir de doutes, on se demande si telle ou telle décision ne va mener à l’échec et au final… on vit avec une peur permanente de bien faire, tout le temps, toujours.

Or, j’en suis convaincu, cet état d’esprit est lui seul responsable des pires “échecs”…

Je crois, oui, que l’on vit au quotidien, tous, plus ou moins selon les personnes, avec une grande crainte de l’échec. Et cela se retrouve aussi dans notre vie professionnelle…

L’échec au boulot ? JAMAIS !

Que dirait le patron ? Et comment je ferais sans ma prime (construite sur mes succès…) ? Qu’en penseront les collègues ? Les clients ? Pour éviter que cela m’arrive, j’applique alors des règles simples :

  1. Je reste surtout dans ma zone de confort !
  2. Je n’ose rien, surtout pas !
  3. Si j’échoue, je le cache, je l’oublie vite et j’en parle pas !

Ces trois règles sont précisément les règles qui nous empêchent d’innover au quotidien, et, sans parler d’innovation à tout prix, de nous épanouir, individuellement, et collectivement, au travail.

Quoi de plus beau que de progresser, ensemble ? Et comment progresser si on ne capitalise pas sur ses erreurs ? Si on n’en n’apprend rien, si on se contente de petits succès tout lisses ?

A le lire, cela doit vous sembler une évidence, mais prenez quelque secondes pour réfléchir à la dernière fois où vous vous êtes dît “OK, allez, on s’en fiche, si on échoue, on apprendra quelque chose de nouveau, il vaut mieux échouer que ne rien essayer” : je suis assez sûr que, pour la plupart d’entre vous, cela n’est pas un réflexe, au contraire… (j’avoue, j’y travaille de mon côté car ce n’est pas un réflexe non plus chez moi, pas encore).

On le voit au quotidien, dans le monde qui nous entoure, chez nos clients, partenaires, amis : ce n’est pas l’échec qui freine une organisation, mais… cette peur de l’échec ! 

Célébrez vos échecs, ils vous font grandir !

C’est pour cette raison que nous avons souhaité, chez the insperience.co, passer cette année 2019 à célébrer, avec vous, nos échecs, et à vous accompagner, mois après mois, à trouver les leviers qui vous permettront, dans cette célébration, de les transformer en succès.

Dans les prochains mois, nous vous partagerons, ici-même, des histoires personnelles d’échecs, des points de vue sur des échecs inspirants, des outils et des méthodologies qui permettent de changer de posture et de faire changer vos collègues de postures pour que vous puissiez, de manière concrète, transposer vos échecs en réussites !

Restez avec nous en 2019, nous allons nous amuser ! Et échouer ! 

L'échec se célèbre en 2019

 

ShareLin.Tw.Fb.
...

This is a unique website which will require a more modern browser to work!

Please upgrade today!