Vous l’avez sans doutes remarqué si vous nous suivez sur les réseaux sociaux, nous étions, la semaine dernière, au festival Web2Day pour son édition 2022 ! Aujourd’hui on repart de nos comptes-rendu pour prendre un petit peu de recul sur ce que nous avons découvert, ressenti et pensé (en toute humilité et de manière non exhaustive).
JOUR 1 : Prospectives, metavers et humains
Pour vous donner une petite idée de la teneur des discours ce matin là, nous avons prélevé de nos notes un petit florilège des mots qui sont particulièrement ressortis lors de cette journée :
Peut-être que la sélection vous surprend également ?! On était bien au Web2day, néanmoins, pas de gros mots tech pour la plupart des conférences (du moins, celles auxquelles nous avons participé). La force de ces trois jours résidait bien dans cette ouverture du monde numérique sur le monde tout court. C’est une évidence d’une certaine manière, mais c’est surtout assez rare lors des évènements dédiés à la tech pour le souligner.
Autre remarque intéressante, c’est le mot pluridisciplinaire qui ressort le plus. C’est effectivement un termes qui s’est retrouvé sur toutes les lèvres et pas seulement le premier jour. Qu’est-ce que cela nous inspire ? D’une part, qu’on ne s’est pas planté chez TiCO, puisque si vous nous connaissez bien, on ne répète jamais assez la nécessité de la pluridisciplinarité des équipes pour (co-)construire des solutions viables, désirables et faisables. Et d’autre part, qu’à l’image du web2day, le monde (encore lui) s’ouvre et se découvre des relations d’interdépendances et surtout de complémentarités entre les disciplines et les secteurs d’activités. Cela, au bénéfice de créations plus cohérentes et plus impactantes. Sans doute, serait-il intéressant de questionner cette volonté de croiser les champs d’explorations et d’expertises au regard de l’urgence que nous impose la crise climatique et écologique actuelle. Mais nous n’aurons pas cette occasion ici (mais quand vous voulez !).
Enfin, le mot expérience pointe aussi le bout de son nez. Là encore, on ne peut que s’en réjouir : Chez TiCO, entre les expérimentations, les expériences clients, collaborateurs, usagers et leurs notions de parcours, notre coeur de métier tourne autour de l’expérience. C’est un mot qu’on a pu entendre à la fois sur des conférences de prospectives “Penser et représenter le futur “, ” bio-mimétisme et numérique” ; sur la conférence ” Réalité augmentée, NFT, Metaverse : opportunité en or ou illusion 3.0 pour le e-commerce et le marketing digital ” et dans les 2 derniers sujets de l’après-midi traitant du contrat psychologique souhaité et du parcours d’offboarding.
En quoi l’expérience fait-elle le lien entre tous ces sujets ? Parce qu’elle s’intéresse au ressenti et parce qu’elle parle directement de nous et de toutes nos facettes. Un enjeux particulièrement pointé lors de la conférence ” Penser et représenter le futur “, qui mettait en exergue qu’imaginer le futur c’est d’abord essayer de s’y projeter sur tous les plans et pas seulement sur nos fantasmes futuristes. Pour cela, il faut transposer l’expérience de notre présent au futur, dans tous ses aspects et notamment nos contraintes, nos moments les moins intéressants et même (et surtout) les plus pénibles, si l’on souhaite créer des prospectives riches et promptes à inspirer de nouveaux modèles.
JOUR 2 : Santé, modes de travail, technologies et société
Encore une fois, essayons-nous à l’exercice du nuage de mots et voyons ce que ça donne pour cette seconde journée :
Ici, même si c’est également un mot qui nous est plus que familier, nous passerons notre tour sur le mot “innovation”, l’évidence même de sa présence parle pour elle même.
Nous allons faire le choix, très partiale, de nous intéresser au mot ” collaboration “. Vous allez nous dire que vous nous voyez venir avec nos gros sabots, qu’on veut encore tirer la couverture sur nous. C’est vrais. Mais pour la bonne cause !
Car ” collaboration ” a bien été le mot en commun pour chacun des sujets abordés lors de cette seconde journée. C’est vrai pour la SNCF qui ” boost la collaboration inter-équipe grâce à l’utilisation de jumeaux numériques de ses infrastructures (gare, réseaux, foncier), c’est vrais également pour Anne-Laure Rousseau qui nous présentait, somme toute, un outil d’optimisation de la collaboration inter-spécialités dans la médecine au bénéfice d’un suivi médical plus efficient au plus proche du vécu (et donc de l’expérience…) du patient. Cette omniprésence de la collaboration était encore présente concernant la présentation d’ADN Consulting et de son organisation horizontale ; encore plus évidente lorsque Lisa Ferrer nous parlait jeux vidéo et montée en compétence grâce au FPS (Jeux de tir à la première personne), souvent joués en multi-joueurs et en équipe, embarquant donc nécessairement des notions pointues de collaboration. Enfin, concernant Mathieu Eveillard, qui nous a parlé développement de produit à son propre rythme, il fallait bien entendre en filigrane que son expérience de développeur ” solo ” ne tiendrait pas sans les utilisateurs de son application, et donc par la collaboration de cette communauté, notamment en matière de ” feedback ” (profitons qu’il soit dans le nuage de mot pour le caler) . Bon… On avoue qu’on n’a pas trouvé trace de collaboration concernant « Du Cyberpunk au Virtual Samurai : peut-on passer dans le méta-univers sans glitcher la planète ? », mais vous êtes bienveillant donc ça passe…
JOUR 3 : Physique quantic, parcours collaborateur, transformations des organisations, écologie et disparition des femmes
Allez, une dernière fois, on rempile sur le nuage. Pour cette dernière journée voici la nébuleuse qui nous était offerte :
Vous l’aviez peut être remarqué dans les mots clés du deuxième jour, on y trouvait un petit bonheur. Pour ce troisième et dernier jour il a pris une place énorme. Alors, certes, il n’était pas tant question du bonheur lors de la conférence sur les ordinateurs quantics, même si, à l’évidence, le plaisir et la passion de nos interlocuteurs étaient palpables. Pour autant, qu’on nous ait parlé de parcours collaborateurs pour des organisations agiles capables de mener de front, transformation générale et bien être des collaborateurs, ce qui était le cas des interventions d’Arnaud Michalkova et de Ute de Greslan Blouin ; que nous ayons abordé les (possibles) raisons de l’énorme succès de time for the planet ou encore la place des femmes, ou plutôt de l’absence de place pour les femmes dans l’industrie, il s’agissait bien d’aborder le bonheur lors de cette dernière journée du Web2day. Et plus précisément, le bonheur comme objectif.
On s’explique… En 1791, Saint-Just, célèbre révolutionnaire, prononçait cette phrase fameuse ” Le bonheur est une idée neuve en Europe ” (c’est vrai qu’en parallèle, ça guillotinait sec… mais ce n’est pas le sujet). En vérité cette phrase est toujours d’actualité, deux siècles plus tard, et résonne au travers de l’ensemble des intervenants que nous avons eu le plaisir d’écouter. Car ce qui lie l’ensemble de ces conférences c’est bien cette quête de transformations, cette revendication au bonheur en oppositions aux diktats de notre condition présente (qui, nous l’espérons, est tout de même meilleure que notre condition passée). Tous ces échanges avaient comme but de pousser notre horizon, de partager du commun et, osons-le dire, d’élever l’humanité vers de l’idéal.
Alors oui, on aura pas tous le même idéal, on imagine pas tous le même bonheur et on aura encore beaucoup d’occasion d’en discuter. Et bien, le web2day 2022 nous a permis d’avancer un peu sur le sujet.
C’est tout pour le Web2Day 2022, vous aurez remarqué qu’on a pas mal apprécié l’événement chez TiCO ! On vous tient au courant de nos prochaines destinations ! Merci d’avoir pris le temps de nous lire !