Le Design Thinking ? Bullshit ! Ça ne fonctionne pas !

Cet article vous est proposé suite à une conférence que nous avons donnée Nicolas et moi dans le cadre de la French Design Week le 13 septembre 2021 au Hangar 32 à Nantes. Il n’a pas la prétention de raconter de nouveau l’histoire que nous avons partagée pendant la conférence1 mais de pointer les principaux apprentissages que nous souhaitions mettre en évidence à travers nos cas “d’échec” – et, en opposition, les bonnes pratiques du Design Thinking.

1 Si vous souhaitez revivre cette conférence, nous serions ravis de vous la présenter dans vos locaux.

Par ailleurs, nous profitons de cette publication pour remercier vivement les participants présents à ce temps fort. Vos retours sont le moteur de notre envie de faire, alors on en partage quelques uns ici, parmi ceux qui nous ont poussé à écrire cet article et proposer d’animer à nouveau cette conférence.

« J’ai beaucoup apprécié vos retours d’expérience sur l’application des méthodologies design pour des projets non numérique. »

– Léna

« Merci pour la conférence d’hier soir, c’était top. Sans doute à bientôt pour parler projets »

– Benoît

« Merci encore pour la présentation d’hier ! C’était vraiment éclairant. »

– Étienne

« La conférence était vraiment intéressante, merci pour ce partage. »

– Estelle

« J’ai vraiment apprécié le contenu de la conférence et votre façon de présenter les projets.  »

– Manou

« J’ai beaucoup aimé la conférence, le Rex et vos méthodes de travail c’était instructif et bien amené. Le graphique ou vous essayez de tout synthétiser m’a beaucoup plu également   »

– Lucile

Notre conviction

En 2014, lorsque j’ai créé the insperience.co, je souhaitais envisager un “autre” modèle d’agence de conseil, intégrant davantage la compréhension des usages et des attentes des cibles et la valorisation des expertises des collaborateurs. Je rêvais d’un modèle qui imposait de passer de la posture du consultant “sachant” à celle du consultant “catalyseur”.

Être catalyseur de transformations chez the insperience.co, cela signifie utiliser la puissance de l’intelligence collaborative et de l’approche Design Thinking pour que les organisations que nous accompagnons accélèrent leurs transformations de manière efficiente et durable.

(1) Durable parce que nous sommes justement des catalyseurs et visons, à travers nos accompagnements, la mise en autonomie de nos clients dans leurs démarches de transformations
(2) Efficientes dans ce sens où cette “recette magique” INTELLIGENCE COLLABORATIVE + DESIGN THINKING amène une réelle réduction de délais et une réelle économie de ressources (humaines, matérielles, financières) pour ces mêmes clients.

Les a priori

Cette conviction est forte au sein de l’équipe, également chez nos clients, mais le Design Thinking a encore de nombreux détracteurs… Natasha Jen en parle très bien dans sa conférence que nous vous invitons à découvrir ici.

Pour compléter son propos, on vous liste ci-dessous ce que nous avons déjà entendu / lu à ce sujet.

  1. Le Design thinking ? Oh ça va un temps avec vos post-it ! Oui, vous êtes encore nombreux à associer Design Thinking et post-it, et c’est très difficile aujourd’hui de défaire cette croyance. En même temps, lorsque l’on lit ” Je vais animer un atelier Design Thinking” ou encore “Superbe animation en Design Thinking aujourd’hui” sur les réseaux, on comprend la confusion… N’hésitez pas à (re)lire ce coup de “gueule” à ce sujet.
  2. Le Design Thinking ? Des jolis mots bien jargonneux pour consultants en manque de crédibilité qui surfent sur les tendances ! Il y a du vrai, cf. ci-dessus… mais derrière ces gros mots (personae, brainstorming, customer journey maps…) se cachent des outils puissants, à condition de bien savoir les utiliser…
  3. Le Design Thinking ? Du creux pour des solutions évidentes ! Encore une fois, cet a priori est compréhensible. Notamment si l’on considère qu’il s’agit de mener des ateliers où le livrable est… une photo de post-it (on l’a vu, pour de vrai !).

Bref, on entend et on lit souvent ce ressenti d’une méthode et d’un processus apparemment complexe d’une méthode qui se résume à monter des ateliers post-it pour accoucher d’une petite souris et d’évidences qui ne méritent pas d’investissement.

Bien entendu nous ne sommes pas d’accord avec ça… vous l’imaginez bien !

La vérité ?

Pour rétablir la vérité, il nous semble tout d’abord intéressant de revenir à la définition du Design… Ou du moins, à la définition que nous donnons au Design Thinking. Celle-ci est directement reprise de la définition du Design que donnait Peter Drucker.

Une démarche exploratoire qui a pour objectif (premier) de transformer un besoin en demande.

définition du design par Peter Drucker

Nous l’avons souvent dit ici-même, le pivot d’une démarche design est l’exploration. Elle se fait avant-tout sur les usages (bien entendu) mais aussi sur la faisabilité technique et la viabilité économique, sans quoi il est effectivement assez probable d’obtenir des solutions hors-sol, qui ne peuvent pas être mises en oeuvre.

Lors de la conférence, partant de cette définition, nous nous sommes ensuite attachés à déconstruire ces a priori pour démontrer, projets à l’appui que :

  1. Le Design Thinking ce n’est pas le post-it !
  2. Le Design Thinking ce ne sont pas des mots à la mode pour faire joli
  3. Le Design Thinking ce n’est pas viser l’évidence mais provoquer l’inattendu !

Et ce n’est surtout pas un “processus” complexe qui ne mène à rien mais une démarche agile, itérative et efficiente qui a une grande capacité à accélérer des transformations désirables, faisables et viables économiquement.

Les bonnes pratiques du Design Thinking ?

Pendant cette conférence, nous avons décortiqué quelques un de nos projets (2%) qui ne sont pas passés comme nous le souhaitions pour pointer les bonnes pratiques du Design Thinking pour qu’il soit le plus efficient possible pour vos organisations.

Nous avons ainsi mis en évidence ces bonnes pratiques du Design Thinking. Elles permettent, au-delà de la déconstruction des a priori, de maximiser vos chances de succès dans vos organisations.

Bonnes pratiques du Design Thinking #1
IL VOUS FAUT UN SPONSOR DÉCISIONNAIRE QUI DÉFEND LA DÉMARCHE EN INTERNE

Bonnes pratiques du Design Thinking #2
LE CADRAGE EST NÉCESSAIRE ET DOIT SE FAIRE DE MANIÈRE COLLABORATIVE

Bonnes pratiques du Design Thinking #3
LE PILOTE PROJET DOIT SE DÉTACHER DE SES PROPRES INTÉRÊTS

Bonnes pratiques du Design Thinking #4
IL FAUT CONNECTER LA DÉMARCHE AUX RÉALITÉS DU TERRAIN ET DE L'ORGANISATION

Bonnes pratiques du Design Thinking #5
LA DÉMARCHE DOIT ÊTRE LIÉE À LA PROJECTION DE LA MISE EN OEUVRE TRÈS EN AMONT

Nous étayons ces bonnes pratiques, exemples à l’appui, dans cette conférence, n’hésitez pas à nous solliciter !

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